mercredi 29 août 2007

Courant Alternatif

Encore une fois, j'ai dû faire face à une réalité amère. L'amertume résulte d'une recherche infructueuse d'un sommeil perdu au fond de mon éveil persistant. Perte de concentration et incapacité de travailler sur mes projets malgré l'avènement de la date butoir. Je me suis rendu compte, trop tardivement, que mon cerveau m'abondonne pour aller se reposer.
Paradoxe auquel je ne trouve aucune solution ou remède car mon corps refuse obstinément d'aller au lit et mon cerveau souhaite cette occurrence depuis plus de 3h. Pris en otage par un corps sous excitation continuelle et un cerveau sous endorphine, je décide d'aller courir à 2h du matin pour prendre d'assaut mon enveloppe charnelle et l'obliger à se soumettre à la volonté de ma matière grise (a savoir si elle encore grise....).
De retour chez moi après 1h d'effort, mon cerveau s'est remis à fonctionner correctement et l'endorphine a emprisonner mon corps par son effet soporifique. C'est ainsi que je me suis rendu compte que résoudre la problèmatique d'un paradoxe ne peut qu'aboutir à un autre. Une lois, à mon avis, loin d'être universelle mais réelle dans mon cas. Je m'abondonne donc à la lecture du 1er livre que je trouve à ma portée: Le joueur d'échec de Stefan Zweig.
Même si je suis à ma 4éme lecture, je le trouve toujours magnifique....mais reste loin derriere mon livre de chevet: Portnoy et son complexe de Philip Roth.
Parcontre le Joueur d'échec contient beaucoup moins de pages, car enfin du compte mon cerveau est aussi fatigué que mon corps......

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